Publié le 10 oct. 2019
Native de Montréal, Véronique Drouin habite Sherbrooke depuis une quinzaine d’années. L’autrice de la série Amblystone nous fait découvrir ses coins préférés.
Par Julie Roy
La vue. Pour Véronique Drouin, il n’y a rien de plus éclatant que le sommet du mont Orford, surtout à l’automne, durant la Flambée des couleurs. « Chaque année, c’est un pèlerinage, on monte jusqu’au sommet, » raconte-t-elle. Le spectacle des couleurs de l’automne ravit le regard tous les automnes.
Le goût. « Il y a tellement d’endroits ! Quand je me promène sur la Wellington Nord, à Sherbrooke, j’ai de la difficulté à choisir un resto que j’aime tellement les choix sont intéressants ! Si je ne devais en nommer qu’un seul, je dirais Auguste. » Elle apprécie — et son fils aussi, qui y mange depuis qu’il est petit — autant le menu brunch que celui en soirée. « C’est une version gastronomique du comfort food, j’adore, » ajoute-t-elle.
L’odorat. Pour l’autrice, il s’agit sans aucun doute de Savons des Cantons, à Magog. « Je l’avoue, j’ai un faible pour les beaux savons. J’ai connu cette entreprise à ses tout débuts, et depuis, j’y vais parfois pour faire le plein de bons savons. Je n’ai pas de parfum préféré, quoique j’ai le souvenir d’un savon aux figues qui m’avait particulièrement marquée. Malheureusement, je ne crois plus qu’ils le fabriquent. »
L’ouïe. Véronique Drouin, même si elle n’est pas férue d’ornithologie, adore se rendre au parc du Bois Beckett, à Sherbrooke, afin d’écouter le chant des oiseaux. « Même si on est en ville, au milieu du bois, on n’entend que les oiseaux. C’est un secret bien gardé pour aller marcher tranquillement, » ajoute-t-elle.
Le toucher. Au musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, on peut toucher à tout… ou presque ! Situé en plein centre-ville de Sherbrooke et surplombant la rivière Magog, le MNS2 fut longtemps l’endroit de prédilection pour l’autrice et son fils, quand il était plus jeune. « C’est l’endroit parfait pour les enfants avides de découvertes ! »
Véronique Drouin est l’autrice de la série Amblystone (Québec-Amérique). Elle vient de collaborer à un recueil de science-fiction post-apocalyptique, À l’Est de l’Apocalypse, publié chez Les six brumes, éditeur de Sherbrooke. En 2017, elle a remporté le prix du Gouverneur Général en littérature jeunesse pour son roman L’importance de Mathilde Poisson. Elle travaille actuellement sur une série pour les ados qui sera publiée aux éditions Les Malins.
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