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Mis à jour le 3 avr. 2024
Si on comptait autrefois plus de 1 000 ponts couverts à travers le Québec, on en dénombre aujourd’hui moins d’une centaine dans toute la province dont 15 se trouvent dans les Cantons-de-l’Est. Témoins du passé, ces structures fascinent et constituent des éléments importants du patrimoine bâti de la région. Cap sur ces 15 ponts couverts qui continuent de traverser les époques.
Avec ces presque 63 m, il s’agit du plus long pont couvert des Cantons-de-l'Est. Avant la pandémie, l’endroit était aussi reconnu pour accueillir le festival La nuit du pont couvert à chaque année au mois d’août.
Emplacement : 151, route 257, Lingwick
Année de construction : 1893
Toujours en fonction : Non
Aussi connu sous le nom de Province Hill, ce pont est situé tout près de la frontière canado-américaine et est cité immeuble patrimonial depuis 2008.
Emplacement : 5, chemin du Pont Couvert, Mansonville (Canton de Potton)
Année de construction : 1896
Toujours en fonction : Non
Indissociablement du paysage du Moulin à laine d’Ulverton, ce pont est l’un des plus récents de la région. Il porte d’ailleurs le nom de celui qui a contribué à sa restauration et sa reconstruction. Fait intéressant et plutôt rare au Québec, une passerelle couverte pour piéton jouxte ce pont.
Emplacement : 210, chemin Porter, Ulverton
Année de construction : 1994. Il s’agit d’une réplique de l’original datant de 1885.
Toujours en fonction : Oui
Classé patrimonial en 1992, le pont de Milby possède quelques caractéristiques peu communes pour un pont couvert dont une toiture en bardeaux de cèdres plutôt qu’en métal. Il donne aussi accès au Camping du Pont couvert.
Emplacement : Chemin du Pont-Couvert, Milby (Waterville)
Année de construction : 1873
Toujours en fonction : Oui, uniquement l'été
Une descente aménagée tout près du pont pour les petites embarcations (kayak, canot, planche à pagaie) vous permettra de contempler ce pont depuis la rivière Coaticook.
Emplacement : Chemin Drouin, Compton
Année de construction : 1886
Toujours en fonction : Non
Maintes fois restauré et complètement fermé pendant quelques années, il est aujourd’hui ouvert à la circulation et constitue l’un des vestiges du lieu-dit d’Eustis, ancien village minier.
Emplacement : Chemin Astbury, Waterville
Année de construction : 1908
Toujours en fonction : Oui, uniquement l’été
Il s’agit du plus ancien pont couvert toujours existant dans les Cantons-de-l'Est. Il doit son nom à John Cook, l’un des premiers colons de Cookshire-Eaton.
Emplacement : Rue Craig Nord, Cookshire-Eaton
Année de construction : 1868
Toujours en fonction : Non
C’est à même les racines d’un arbre que certaines pièces structurales de ce pont ont été taillées. Une particularité que vous retrouverez aussi sur le pont d’Eustis.
Emplacement : Chemin McDermott, Cookshire-Eaton
Année de construction : 1886
Toujours en fonction : Oui
Le nom de ce pont vient du fait qu’il enjambe la partie la plus étroite de la baie Fitch du lac Memphrémagog. C’est d’ailleurs l’un des rares ponts couverts à avoir été construit au dessus d’un lac plutôt qu’au dessus d’une rivière.
Emplacement : 685 chemin Narrows, Stanstead
Année de construction : 1881
Toujours en fonction : Non
Dernier exemplaire d’une série de quatre ponts semblables construits dans les environs de Saint-Armand, ce pont couvert est aussi le plus court au Québec avec une longueur de près de 15 m.
Emplacement : Chemin Edoin, Saint-Armand
Année de construction : Bien que la date de construction affichée sur ce pont soit celle de 1845, le pont actuel daterait plutôt de 1888.
Toujours en fonction : Oui
Il s’agit du dernier pont à fermes Howe (une méthode de construction impliquant l’ajout de tiges de tension en acier ajustables dans la structure) à subsister au Québec. Peu de ponts ont d’ailleurs été construits avec cette technologie en raison de sa complexité.
Emplacement : Chemin Saint-Charles, Notre-Dame-de-Stanbridge
Année de construction : 1884
Toujours en fonction : Oui
L’architecture du portique d’entrée est l’une des distinctions de ce pont couvert qui enjambe la rivière Yamaska Sud. Au fil des années, il a subi de nombreuses réparations notamment à la suite d’accidents de camion et d’incendie.
Emplacement : Rue Bell, Cowansville
Année de construction : 1870
Toujours en fonction : Oui
Fait amusant : dans les années 1980, ce pont a été mis en vedette dans une publicité de la compagnie de peinture Sico et a subi du même coup une cure de rajeunissement!
Emplacement : Chemin Léger, Brigham
Année de construction : 1932
Toujours en fonction : Oui
Régulièrement menacé par la crue des eaux au printemps, ce deuxième pont couvert de Brigham a été haussé en 2007 afin de préserver son usage. Tout comme le pont Balthazar, il enjambe la rivière Yamaska.
Emplacement : Rue Fortin, Brigham
Année de construction : 1938
Toujours en fonction : Oui
Bien qu’il ne soit pas considéré comme un authentique pont couvert, le pont Rouge de Coaticook vaut tout de même le coup d’œil! Comme il est situé à l’entrée du Parc de la Gorge de Coaticook, profitez de votre visite pour explorer ce parc qui possède également le plus long pont suspendu pour piéton en Amérique du Nord.
Emplacement : Rue Saint-Marc
Année de construction : 1998. Construit à l’origine en 1887.
Toujours en fonction : Oui
Intimement liés à la colonisation et au développement des routes, l’histoire des ponts couverts au Québec s’étale sur plus de 135 ans de mises en service. Si ces ponts semblent tous très similaires à première vue, ils présentent néanmoins différentes techniques de construction et possèdent des caractéristiques qui les distinguent les uns des autres. Un fait que vous pourrez constater en faisant la virée des ponts couverts des Cantons-de-l'Est!
C’est pour protéger les ponts de bois face aux intempéries et ainsi empêcher la pourriture de faire son œuvre qu’on décide de les couvrir. Mettre un toit sur un pont permettait de multiplier par 10 la durée de vie de cette structure, qui autrement était limitée à une quinzaine d’années.
Le rouge aurait été utilisé sur les ponts couverts afin de faire un contraste avec le vert des paysages estivaux et le blanc des paysages hivernaux. S’ajoute à cela le fait qu’à l’époque la palette de couleurs disponibles était restreinte et que la pigmentation rouge et l’huile de lin, le mélange utilisé à l’époque, était peu coûteux.
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