L’odorat (Florence Meney). « Pour ma part, c’est cette nature gelée, forte de la senteur subtile des pins transformés en popsicles géants et des eaux prises dans les glaces qui pénètre les narines au retour d’une course en ski de fond en plein janvier sur la grande piste du parc national du Mont-Orford, juste avant de se réfugier à l’intérieur pour un chocolat fumant. »
Côté lecture, le choix facile serait assurément Le Parfum, de Patrick Süskind, mais Florence suggère plutôt l’ensemble de l’œuvre d’Émile Zola. « Ses romans décrivant la vie quotidienne du peuple de l’époque, s’attardent sur les odeurs, souvent celles de la pauvreté et de la souffrance, mais aussi de la sensualité et de la débauche. »