Vélo

Parc régional du Marécage-des-Scots : magnifique… même sous les averses!

Publié le 6 août 2019

Sinueuse, vallonnée et forestière, la piste cyclable du parc régional du Marécage-des-Scots nous plonge sur 8 km dans l’authentique nature des Cantons-de-l’Est.

Par Simon Diotte

L’après-midi s’annonce merdique. De la pluie, que de la pluie, prévoit le canal météo. Que faire dans ce temps-là? Faire contre mauvaise fortune bon cœur!

J’apprends qu’à l’extrémité nord de la piste du parc, deux vélos à assistance électrique sont en location au camping du parc Walter-Mackenzie à Scotstown. En plus de tester pour la première fois ces bécanes à batterie qui gagnent en popularité, je pourrais savourer la piste sans trop d’efforts, en faisant si possible abstraction des averses. Quand j’en aurai marre d’être trempé, je filerai à toute vitesse vers le point de départ.

Je ne suis pas le seul qui ne craint pas l’humidité. Dominic Provost, directeur de la MRC du Haut-Saint-François, se sacrifie en vue de m’accompagner en vélo électrique, lui qui ne rate jamais une occasion de présenter son bébé. « Il y a des projets que l’on prend particulièrement à cœur, et ce parc en fait partie », me dit-il d’entrée de jeu.


Une piste faite sur mesure!

Avant que la pluie nous pousse à changer d’avis, nous partons en trombe -gracieuseté de l’assistance électrique- sur les rives de la rivière aux Saumons, puis pénétrons dans une forêt luxuriante. Le premier avantage de la pluie, c’est qu’elle sature la couleur des feuilles. Tout est d’un vert pétant. J’ai l’impression d’être dans un film hyperléché. Le second : nous sommes seuls au monde, ce qui nous permet de rouler à fond de train!

Contrairement à plusieurs pistes comparables, celle de parc régional ne suit pas le tracé d’une ancienne voie ferrée. Elle a été créée expressément pour la randonnée à pied ou à vélo. « Pour cette raison, nous l’avons sciemment conçue de façon sinueuse, sans aplanir les pentes », m’explique Dominic Provost en pédalant. Résultat : rouler sur sa surface en poussière de pierre est loin d’être plate. Nous avons beaucoup de plaisirs à négocier ses virages et à nous taper certaines montées qui poussent nos moteurs (physique et électrique) à plein régime.


De nombreuses haltes ponctuent le parcours, dont plusieurs donnent sur les belles cascades du ruisseau McLeod. À la fin du 8 km, nous arrivons au marécage des Scots, un plan d’eau actuellement inaccessible, mais qui sera bientôt mis en valeur. « On projette de construire une digue qui haussera son niveau d’eau, rendant ses méandres accessibles aux petites embarcations sans moteur », explique Dominic. À suivre.

Au bout du sentier, nous arrivons à l’entrée du secteur de Franceville du parc national du Mont-Mégantic. Deux options s’offrent à nous : continuer la balade dans le parc en roulant un 4 km supplémentaires sur la piste de la Vallée, qui nous mène en plein cœur du massif du mont Mégantic, ou revenir sur nos pas. Détrempés et rassasiés, nous optons pour la deuxième solution, fiers néanmoins d’avoir bravé la pluie.

En temps normal, eau et électricité ne font pas bon mélange, mais sur la selle d’un vélo à assistance électrique et sur une piste de cette qualité, c’est une tout autre histoire! À refaire assurément, beau temps mauvais temps.

Simon Diotte

Journaliste indépendant et rédacteur en chef de Géo Plein Air, Simon Diotte est passionné de nature et de plein air. Ses sports de prédilection : le canot, le kayak, la randonnée pédestre et le ski de fond. S’il adore les défis sportifs, il aime aussi profiter des grands espaces en famille avec ses deux filles.
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